mercredi 17 mai 2017

Revue de presse hebdomadaire

La revue de presse de Thibault présentée hier à la classe. 

Politique : Bâtir une défense européenne
Economique : Investissement dans l'Union Européenne
Sociologie : L'égalité républicaine, un barrage à l'intolérance

Politique : (Source : le journal : ''Les Echos''= Les chantiers européens au menu de la rencontre au sommet. Lien avec la leçon : intro du chapitre 2 une Europe unie avec une armée de défense)

Le projet d'une défense européenne ne date pas d'hier, il avait été énoncé par l'un des pères fondateurs  de l'Europe « Churchill ». Mais cette idée était pour l’époque trop prématurée.
De nos jours malgré les réticences du Royaume-Uni à une intégration européenne dans ce domaine, le Brexit et l'arrivée de Donald Trump à la tête des États-Unis ont eu pour effets de remettre ce projet au goût du jour.
C'est notamment l'Allemagne qui décide de « jouer un rôle militaire plus important » de nos jours. En effet l'Allemagne a réalisé qu'elle ne pourra plus compter indéfiniment sur le « parapluie » Américain au vu du nouveau leader de la première puissance mondiale.
Pour ce faire le pays compte sur son allié et son voisin, la France. La ministre de la Défense Allemande Ursula von der Leyen, intime de Jean-Yves Le Drian, lui-même proche du nouveau président français Emmanuelle Macron, soutient avec ardeur les propositions de l'Union Européenne, qui incluent une réflexion plus grande sur ''les fonds européen de la défense permettant le développement conjoint de capacité ou la création d'une structure européenne de commandement des opérations extérieures de l'Union''.
Aujourd'hui le président français compte sur Berlin, déjà présent sur le sol Malien, pour lutter avec plus de conviction avec ses partenaires contre le terrorisme islamique et renforcer par la même occasion la protection de l'espace ''Schengen''.

Économique : (Source : le journal : ''Les Echos''= Les chantiers européens au menu de la rencontre au sommet. Lien avec la leçon l'intégration européenne et la convergence économique)

Sur les 4 prochaines années, le jeune président français a promis de lancer un plan d'investissement national de 50 milliards d'euros. Mais cette politique de relance économique française inscrite dans la relance du projet européen implique que les partenaires européens de la France participent eux aussi à ce vaste effort financier. Si, à l’automne dernier, les européens ont décidé de doubler la mise du plan Junker (plan qui vise à relancer l'investissement dans les pays de l'Union Européenne) qui doit dégager entres les années 2015 et 2018 plus de 300 milliards d'euros d'investissement dans l'Union Européenne. Actuellement le président Français pense que l’Allemagne dispose de tous les moyens pour faire davantage et doit faire davantage. Et il veut pour preuve les excédents budgétaires et commerciaux de l’Allemagne, 280 milliards d'euros soit 8,6% du PIB. Cependant c'est une situation que le présidant français ne juge pas tenable sur le long terme, d'où la nécessité d’un plus grand investissement commun dans l’euro. Malgré le fait que le gouvernement Allemand a déjà augmenté son ''enveloppe d'investissement'', la Chancelière Allemande Angela Merkel s'est dite prête a de futurs investissements franco-allemands dans le numérique.

Sociologique : (Source : la revue ''Sciences Humaines''= article : ''L'égalité républicaine, un barrage à l’intolérance. Lien avec la leçon : Grand I du Chapitre 7 : évolution  des liens sociaux)

Depuis le début du XXIe siècle divers pays connaissent des attaques terroristes. Mais toutes les populations de ces pays ne réagissent pas pareil. Là où pour certains les attaques se sont soldées par une hausse des préjugés racistes, comme aux USA en 2001 où à la suite des attentats du 11 Septembre, près de 25 % des personnes d'origine arabe auraient connu des discriminations à cause de leur origine. Ce genre d'attaque, d’après l’étude accroît fortement les préjugés raciaux.
Mais certaines populations réagissent différemment, comme le cas de la France.
Les raisons qui ont fait que les liens sociaux entre individus n'aient pas changé en France après les attentats sont simples : en France, la vision Républicaine ''domine'' les esprits (Liberté, égalité, fraternité et laïcité). Cette vision permet de limiter l'anxiété, le sentiment de menace et donc, probablement la montée de l’intolérance et de l'hostilité. Par exemple après les attentats de Charlie Hebdos, en janvier 2014, on voit des slogans comme : « je suis Charlie, je suis juif, je suis musulman, je suis policier, je suis français » défiler dans les rues.
On note donc des évolutions différentes des liens sociaux entres pays selon la vision et la culture du pays.